Le payement d’impôts est un prélèvement nécessaire, perçu dans son essence comme un devoir civique et une responsabilité à l’égard de la collectivité. Mais qui oserait s’en acquitter ? Sans solutions tangibles, impossible de s’en passer ! Si toutefois, vous êtes en quêtes de solutions adéquates qui vous aideront à réduire l’impact de vos impôts en en payant moins, voici quelques information et astuces pour vous aiguiller.
Est-il possible de réduire ses impôts ?
La saison des impôts approche à grands pas et la même question taraude les Français : comment payer moins d’impôts ?
Chaque année, on se trouve face à une fluctuation de montants, et on ne sait pas si on a affaire à une augmentation ou à une réduction. Bien entendu, la gymnastique de fiscalisation est conditionnée par les conditions financières publiques et par les priorités économiques gouvernementales. Pour optimiser et réduire ses impôts, l’anticipation est de mise. Autrement, il faut le prévoir au préalable en engageant des opérations de défiscalisation avant le 31 décembre, sinon impossible de bénéficier des avantages fiscaux et réduction se rattachant aux investissements et dépenses. Deux solutions sont alors à privilégier : réduire son revenu imposable et profiter des dispositifs de réduction d’impôts proposés. Cela dit qu’il est nécessaire de se renseigner auprès des spécialistes et suivre les nouveautés afin de dénicher une astuce permettant d’alléger sa charge fiscale annuelle. Pour de plus amples informations, cliquez ici.
Qu’est-ce qu’un revenu imposable ?
Bien qu’il ne soit pas aimé par les citoyens, le règlement des impôts est l’un des maux qui assure une vie sociale plus harmonieuse et équitable. Mais pour mettre les choses au clair, qu’est-ce qu’u revenu imposable ?
Le revenu imposable est un montant en euro utilisé en tant que somme de base pour calculer l’impôt du revenu. Dans la plupart des cas, il est l’équivalent du salaire net global, à l’exception des contribuables qui disposent d’abattements pour personnes infirmes ou âgées ou encore pour enfants majeurs, qui ont, à titre d’exemple, déjà précisé leur rattachement au foyer fiscal des parents. Dans ce cas, le revenu net imposable est le revenu brut global dont on a éliminé certaines charges, (voir II, l’article 156 du Code général des Impôts).
Réduire votre impôt sur le revenu en investissant
L’une des solutions phares de défiscalisation est d’investir dans des placements immobiliers ou mobiliers. En ce qui concerne l’immobilier, il est question de la loi Pinel qui permet aux contribuables de réduire leur note fiscale jusqu’à 21 % du montant investi ? Tout en engageant le propriétaire dans une location de son patrimoine immobilier pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. Il est également possible d’adhérer à d’autres régimes aussi intéressants comme les groupements forestiers et viticoles ou encore le statut LMNP (location meublée non professionnelle) ou la loi Malraux. Outre l’investissement mobilier, qui, en 2018, a été marqué par des montants investis dans l’innovation FCPI et FIP, permettant de réduire ses impôts sur le revenu, jusqu’à 25 %, les contribuables pourraient par exemple alléger leur charges, par une participation à des dons à des organismes d’intérêt général. Ainsi en versant un montant de 1000 €, il est possible d’atteindre une baisse de 660€. D’ailleurs, une réduction d’impôt peut atteindre 75 % dans par rapport à 536 euros pour les dons attribués à un établissement s’occupant des personnes en difficulté.
La voie de la location d’un bien meublé professionnel est également l’une des solutions plébiscitées par les citoyens. Une fois les conditions sont respectées, les déficits seraient imputés sur le revenu global.
D’autres solutions sont par ailleurs proposées par les experts telles que : l’aide financièrement de ses ascendants ou descendants majeurs (non rattachés au foyer fiscal) en difficulté. Le recours aux aides fiscales des services à la personne, par exemple en recrutant un salarié à domicile qui s’occupe d’un enfant ou d’une personne handicapée ou âgée vous offre également l’opportunité d’obtenir crédit d’impôt ou vous permet une réduction d’impôt.
Et les entreprises ?
Toutes les entreprises, qui sont en phase de création sont tenues d’adhérer pour un mode d’imposition bien particulier. On leur proposera alors deux cas de figures l’imposition à l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’imposition à l’impôt sur le revenu (IR) gérée par l’entrepreneur lui-même et à son nom.
La première solution offre à l’entreprise l’opportunité de contrôler ses impôts. Un taux appelé fixe de 15 % sur les 38 120 premiers euros de bénéfice leur sera attribué, puis un taux plutôt normal de l’IS quel que soit le bénéfice. En optant pour ce régime, l’entrepreneur sera par ailleurs en mesure de maîtriser aussi bien le montant du revenu imposable à l’impôt que le montant de la base de calcul des cotisations au RSI. Ce qui sera très avantageux pour les sociétés en SAS ou en SASU. En effets, les part des bénéfices, ou dividendes, ne sont pas soumis à la fiscalisation sociale contrairement aux dirigeants majoritaires. Il suffit d’exercer en en son nom ou en tant qu’entreprise adhérant aux règlements des sociétés de personnes, pour parvenir à piloter le calcul de ses contributions sociales, puisqu’elles ne sont comptées que selon un gain professionnel ou encore par cette quote-part du bénéfice.
Quant au deuxième régime, il consiste à considérer que tous les bénéfices nets de l’entreprise sont ceux du dirigeant. Une fois les dépenses de fonctionnement sont enlevées, le reste sera le bénéfice qui devrait alors être partagé entre les associés conformément à leurs contributions au capital social. S’il est question d’une EURL où le dirigeant n’a pas d’associés, il aura donc 100 % des bénéfices. Dans cette situation, le calcul des revenus sera plus simple parce que remporté uniquement sur les déclarations personnelles du dirigeant.
Se tourner vers la simulation de l’impôt sur le revenu
Il ne faut jamais se hasarder à choisir n’importe quel investissement pour réduire ses impôts. Se renseigner sur les risques comme les rentabilités des placements est de mise et toute décision hâtive peut avoir de conséquences désastreuses sur votre statut fiscal. Dites-vous toujours que la solution recherchée n’est que la cerise sur le gâteau et non un élément intrinsèque à votre situation.
Les contribuables ont désormais accès à deux méthodes de simulation d’impôt en ligne, mis en place par la direction générale des finances publiques (DGFiP). Or pour choisir, certaines conditions sont imposées. Si vous avez d’autres rétributions, à part vos revenus mensuels et que vous êtes tenus de déclarer vos revenus dans le cadre d’une activité libérale… Le modèle dit complet est ce qu’il vous faut. Mais si, à contrario, vous n’avez que des revenus de base à déclarer, le modèle simplifié est la meilleure pour vous.
Grâce à un barème de l’impôt du revenu vous serez en mesure de trouver le montant de l’impôt brut qui se compose de cinq parties de revenu imposable et d’une partie d’imposition pour chaque tranche. Ce montant est bel et bien réétudié chaque année, afin de se raccorder au taux d’inflation et assurer un pouvoir d’achat raisonnable pour les familles. Le projet de loi financier de 2019, a prévu une nouvelle évaluation du niveau des tranches du barème de 1,6 %. Plusieurs sites, vous offrent un panel d’informations se rattachant aux lois d’impôt, vous pouvez les consulter pour calculer votre montant ou vous préparer pour une démarche de défiscalisation sérieuse.