Les bovins sont des ruminants qui s’alimentent presque exclusivement de végétaux. Ces animaux apprivoisés ont chaque jour besoin d’une ration constante de nourriture. La plupart des éleveurs n’arrivent pas à estimer les parts idéales à répartir. Ils doivent maîtriser les quantités consommées pour optimiser le rendement. La portion moyenne d’herbe est évaluée à 60 % de leur alimentation globale. Trouver le bon équilibre garantit la qualité de la viande et du lait. Mais il faut avant tout mettre la bonne méthode en pratique.
La ration alimentaire adaptée aux génisses de race viande
On note par l’appellation fourrage, la ration alimentaire associée aux bovins. Ils consomment environ 75 % de cette ration en une journée. L’organisation de l’ingestion quotidienne passe par la distribution aléatoire d’un fourrage. On éparpille tout d’abord une première coupe composée de paille et de foin. Les bovins se servent alors librement. Au cours de l’approvisionnement, l’éleveur devra emmagasiner une quantité équilibrée d’herbes et de maïs. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vitalac.eu. On pense également à rajouter d’autres types de fourrages comme le sorgho, la betterave, et les céréales. Les bœufs de race à viande et à lait ne possèdent pas le même type d’alimentation bovins. Les bovins à viande sont généralement engraissés jusqu’à 3 ans. Leur croissance est très lente et la viande obtenue est tendre et goûteuse. À l’âge de huit mois, leur régime alimentaire varie en fonction des saisons. On passe du pâturage au fourrage conservé. On leur propose aussi des tourteaux en hiver. Dans certaines régions, ils sont abattus très tôt, vers l’âge de 10 mois.
L’alimentation adéquate pour les vaches laitières
L’alimentation des vaches à lait est bien plus complexe. On la subdivise en 3 grandes catégories dont la phase d’élevage. La génisse consomme alors le même régime qu’une génisse de race viande. Ensuite, on passe à la phase de production de lait. À cette période, la concentration énergétique est maximisée avec du fourrage d’herbe et de maïs. Cette ration représente plus de ¾ du régime d’alimentation ruminants. Des céréales et protéines végétales comblent le reste. La phase de finition prépare la vache avant l’abattage. La part de végétaux augmente et l’apport énergétique est considérable. Les vaches allaitantes ont également besoin d’énormément d’énergie pour nourrir leur veau. La production est moindre et nécessite moins d’apports calorique. Ainsi, on privilégiera de simples fourrages moins abondants. Elles passent la majorité de leur temps dans les pâturages et consomment beaucoup d’herbes. Afin d’optimiser la production de lait, il est primordial de choisir le bon type de fourrage. Au printemps, les génisses se nourrissent d’herbe, de colza et de luzerne. Durant la période hivernale, on opte pour du foin sec, c’est-à-dire de l’herbe fauchée ou la paille. La pulpe de betteraves apporte aussi des vertus insoupçonnées.
L’utilité des compléments alimentaires
Bien qu’il soit essentiel, le fourrage ne suffit pas à combler tous les besoins du troupeau. Un éleveur averti connaît parfaitement les rations adaptées au bétail. Il ne manquera pas de rajouter de temps en temps des minéraux bovins. On parle ici de phosphore et de calcium. Ils sont préalablement additionnés aux fourrages. Les éleveurs disséminent souvent des blocs de sels minéraux partout dans l’étable. La majeure partie des compléments est déjà produite sur place à l’instar des céréales. Les apports en protéine sont assurés par les tourteaux. En effet, les graines de tournesol et de soja en sont particulièrement riches. Il suffit pour cela de l’extraire à partir de l’huile obtenue. On ne néglige pas l’apport énergétique du blé dans l’élevage bovins. Le maïs et l’orge possèdent une forte contenance en glucide. Il ne faut pas négliger l’importance de l’eau potable pour le bon développement du troupeau.